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" Nos rêves se forment à l’aune de nos horizons possibles. "

  • Photo du rédacteur: François Thouret
    François Thouret
  • 7 août
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 août

J’ai lu récemment une chronique de Marie Robert qui commençait par cette proposition, à laquelle elle ajoutait « qu’il est difficile d’imaginer ce dont on ignore totalement l’existence ! » .

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Cette introduction a aiguisé mon attention à lire la suite :

« L’imagination ! Cette qualité présente au fond de chacun de nous, qui ne sert pas seulement à faire des rédactions en classe de quatrième, mais qui sert surtout à inventer sa vie. […] L’imagination qui se travaille, en lisant, en découvrant, en apprenant, mais surtout, en nous confrontant à tout ce qui n’est pas nous, en nous mélangeant. »


Si j’en parle ici, c’est parce que ces mots résonnent largement avec ma propre expérience et avec ce que j’observe chez les personnes que j’accompagne.

Il y a douze ans, dans le cadre de mon travail de l’époque, j’ai suivi une formation au cours de laquelle j’ai fait un exercice de projection de ma vie à dix ans et plus. Je l’ai exprimée sous la forme d’une vision, censée incorporer mes aspirations, mes ambitions, mes rêves.


Quand je repense à cette vision d'il y a douze ans, je réalise combien mes aspirations personnelles étaient influencés par les normes de mon milieu socioprofessionnel, par mes croyances, par mon regard sur le monde sur le monde et par mon estime de soi.


Je ne pouvais pas imaginer alors que j’allais m’inventer une vie très différente, qui, quand je la compare à ma vision d’il y a douze ans, me semble infiniment plus belle en termes de sens, d’alignement, de créativité et de contribution au monde.

Søren Kierkegaard disait : « Notre vie se comprend bien à l’envers, cependant, on doit la vivre à l’endroit ».

Pour ma part, je sais que j’ai ouvert les horizons de mon existence en sortant de mon cadre socioprofessionnel, de mon confort habituel et de mes « sentiers battus ». En allant marcher, en rencontrant de nouvelles personnes, différentes, en écoutant de nouvelles histoires et en foulant de nouveaux chemins, pour me rencontrer moi-même et ouvrir finalement mon horizon intérieur.


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Un des aspects de ma vie d’aujourd’hui est de transmettre et de partager en offrant, par le woaching, la possibilité, pour chacun, de marcher avec lui-même au contact de la nature et de personnes différentes.

Je le fais parce que je sais que « ça marche ». Parce que je l’ai vécu, en regardant « à l’envers » ce que j’ai fait ces dernières années, et que je l’observe en regardant ce que vivent « à l’endroit » dans leur existence les personnes que j’accompagne aujourd'hui.


Que ce soit une journée, un week-end, une semaine, sur un sentier de randonnée ou dans le désert, le temps que chacun s’offre est une parenthèse qui contribue à ouvrir ses propres horizons pour inventer sa vie.


François Thouret






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